Le 19 juin 2012, Diane Bonneau, alors âgée de 33 ans, étaient portée disparue de sa résidence du boulevard du Jardin, à Saint-Félicien. La dame aurait quitté son domicile à pied et sans emporter d'effets personnels. Il y avait des raisons à l'époque de craindre pour sa santé et sa sécurité.
Hier, des plongeurs ont sillonné les eaux de la rivière Ashuapmushuan et ont inspecté un secteur situé à environ un demi-kilomètre du quai municipal de Saint-Félicien.
« Le 9 juin dernier, un pêcheur a retiré des cheveux du fond de la rivière. Il les a remis à l'eau, mais a contacté nos services pour nous faire part de cette information », explique Hélène Nepton, porte-parole de la SQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Même si rien ne garantit que le corps de Mme Bonneau, mère d'un garçon, se trouve bel et bien à cet endroit, les plongeurs ne veulent rien laisser au hasard.
« Lorsque les informations semblent sérieuses, nous faisons ce que nous pouvons pour inspecter l'endroit. Aujourd'hui (hier), nous allons nous promener à bord de notre embarcation et nous allons utiliser notre sonar dans le secteur où le pêcheur a retiré les cheveux. On ne sait jamais.
« Nous ne voulons pas donner de faux espoirs aux membres de la famille, mais nous cherchons à retrouver le corps », explique Alain Cyr, chef de plongée de la SQ.
Les recherches initiales avaient été arrêtées en juillet 2012. Les plongeurs étaient revenus en septembre dernier sans obtenir de résultats.
Un espoir
Au moment où les plongeurs de la SQ ont mis leur Zodiak à l'eau, le père et la soeur de Diane Bonneau, Émile et Suzanne, discutaient avec un enquêteur de la SQ pour connaître les derniers détails.
« Ils ont communiqué avec nous pour nous aviser qu'ils allaient entreprendre de nouvelles recherches. Il semble qu'une personne aurait retrouvé des cheveux qui pourraient appartenir à ma soeur.
« C'est toujours douloureux, mais ça fait un an que Diane est disparue et que l'on attend. Ce que nous voulons, c'est une fin à tout ça. On a hâte que ça se règle, que ça débouche », explique Suzanne Bonneau.
Le père de la disparue abonde dans le même sens. « Ce que nous voulons, ce sont des nouvelles, savoir où elle se trouve afin que l'on puisse faire notre deuil », de dire Émile Bonneau.