Le maire de Saguenay a profité de la visite du premier ministre du Canada, Stephen Harper, à Dolbeau-Mistassini, pour ramener ce dossier sur le tapis, lui qui y travaille depuis longtemps.
«C'est un gros projet. On parle de 250 emplois. C'est important. Et à la lumière de la discussion avec M. Harper, je peux vous dire que ça va bien. J'espère une annonce le plus vite possible, mais vous comprendrez que ce n'est pas moi qui fais ce genre d'annonce. Il n'y a encore rien de confirmé», lance le premier magistrat de Saguenay.
En fait, Jean Tremblay sait très bien qu'il ne peut obtenir un site pour des drones civils, surtout qu'il en existe un à Alma. Mais un centre national pour des drones militaires, il y croit.
«Un centre national comme celui-ci doit absolument se trouver sur une base militaire. Et nous en avons une à Bagotville. Ces drones militaires, c'est l'avenir du monde militaire et il est acquis que le Canada possédera sa propre base. On pourrait avoir 250 emplois de haut niveau. Denis Lebel (ministre des Transports et député de Roberval-Lac-Saint-Jean) est au courant et le premier ministre Harper aussi. Ça sent bon et je veux obtenir ce centre», ajoute Jean Tremblay.
Celui-ci a évoqué pour la première fois sur la place publique le projet du centre national de drones militaires.
«La raison est simple, j'attendais que le projet avance et commence à se concrétiser et je ne voulais pas réveiller les gens des autres bases militaires, qui voudraient sans doute avoir leur mot à dire», conclut-il.