Une offre de 1,3 M$ de l'UQAC

Le Grand séminaire de Chicoutimi était en vente depuis quelques années.

La direction de l'Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) a soumis une offre d'achat en vue d'acquérir le Grand séminaire, situé sur la rue Jacques-Cartier, près de l'hôpital. L'université est prête à payer 1,3 million $ pour l'achat de l'immeuble, dans lequel elle souhaite implanter des locaux destinés au programme de physiothérapie.


La proposition a été entérinée lors de l'assemblée du conseil d'administration du 1er mars dernier. Selon ce qu'il a été possible d'apprendre à la lecture du procès-verbal, la direction de l'UQAC considère que la situation géographique de l'immeuble offrira une excellente visibilité à l'établissement d'enseignement supérieur. Le choix de l'immeuble s'explique également par le fait qu'une nouvelle construction aurait nécessité des investissements beaucoup plus importants.

Porte-parole de l'université, Jean Wauthier confirme que l'UQAC a présenté une offre. Celle-ci est conditionnelle à l'obtention de financement auprès du ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie. Le projet d'aménagement nécessiterait un investissement de plusieurs millions de dollars.



«Il reste des ficelles à attacher, mais si tout va comme prévu, on devrait pouvoir aller de l'avant bientôt», précise Jean Wauthier.

L'acquisition du Grand séminaire est motivée par la création du nouveau programme en physiothérapie. La deuxième cohorte d'étudiants joindra les rangs de l'UQAC cet automne et les besoins en locaux se font sentir. Les besoins d'espace ne datent toutefois pas d'hier, puisque le compte rendu de l'assemblée du CA du 1er mars fait état d'une première demande en ce sens adressée au ministère en 2006.

«Le ministère avait alors reconnu le déficit en espaces de l'Université du Québec à Chicoutimi», a-t-on expliqué. Le président du CA a précisé que l'immeuble voisin du Cégep de Chicoutimi est en bon état et ne nécessite pas de travaux majeurs au chapitre de la toiture et des fenêtres. Notons que les coûts d'entretien croissants ont forcé l'Évêché à se départir du bâtiment patrimonial construit en 1935 et abritant l'Institut de la pastorale.

L'établissement a longtemps été utilisé pour la formation des futurs prêtres, d'agents pastoraux et de bénévoles. Il contient également la plus grande bibliothèque de livres religieux de la région.