Plus de 300 personnes se sont réunies à l'église Saint-Cyrille de Normandin afin de participer à la célébration religieuse visant à souligner le labeur accompli par les personnes oeuvrant dans les secteurs de la forêt et de l'agriculture.
La cérémonie a été présidée par monseigneur André Rivest et s'inscrit dans le cadre de l'année de la foi et des fêtes du 175e anniversaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Cette troisième manifestation de l'année de la foi suit celle sur la santé (Chicoutimi) et l'industrie (Arvida) et précède les cérémonies sur l'éducation (à Roberval en septembre) et la famille et les valeurs chrétiennes (à La Baie en octobre).
«Ce fut une très belle célébration. Plus de 300 personnes de toute la région se sont déplacées pour l'occasion. Nous avons célébré l'importance de la foi, qu'elle a été le moteur de la détermination des colons qui ont oeuvré dans la forêt et dans nos champs. Ils n'ont pas eu la vie facile. Ils ont malgré tout fait preuve de persévérance», raconte monseigneur Rivest.
Durant la cérémonie, on a souligné par des symboles tout le labeur réalisé par ces hommes et ces femmes. On a ainsi pu illustrer la vie des colons en amenant une croix, une bible, un chapelet, mais aussi une faux, une hache, des graines de semence et un transplanteur.
Monseigneur Rivest convient que les manières de travailler ont bien changé entre le début du 20e siècle et le siècle actuel. Mais cela ne l'a pas empêché de faire le parallèle entre ces deux époques.
«J'ai notamment parlé du temps où le cheval tirait la machinerie dans les champs et que les agriculteurs en suaient un coup en comparaison avec les gros tracteurs d'aujourd'hui et leur air conditionné. Si dans le temps, on travaillait à la sueur de notre front, aujourd'hui cette sueur se transforme davantage en incertitude pour les travailleurs forestiers, pour ceux qui ont de la difficulté à payer leur camion parce qu'il n'y a pas assez de travail ou encore par la fermeture des scieries.
«Même si elle s'exprime de façon différente, la foi a encore et toujours sa place. Elle est toujours là», a conclu monseigneur André Rivest.
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