Sur 67 autobus vérifiés, 17 étaient en tous points conformes à la réglementation, alors que 45 présentaient des défectuosités mineures. Seulement deux ont dû être retirés de la circulation pour des problèmes majeurs.

Les constats d'infraction sont émis lorsque les contrôleurs trouvent des signes évidents de négligence. De nombreuses banquettes au tissu déchiré ou une sortie d'urgence défectueuse font partie des éléments pouvant entraîner un constat d'infraction. «Il faut vraiment que ce soit évident qu'il y a de la négligence. Il doit y avoir accumulation de défectuosités», explique Nancy Doucet, agente aux relations publiques pour Contrôle routier Québec.

Selon Mme Doucet, le bilan de l'opération dans la région est positif. «Seulement deux véhicules avec des défectuosités majeures, c'est à peine 3%», illustre-t-elle. Pour être retiré de la circulation, un autobus doit présenter des risques réels de mauvais fonctionnement. Par exemple, l'un des deux véhicules avait des problèmes de suspension qui devaient être réglés rapidement. Quant aux défectuosités mineures, elles regroupent en majorité les problèmes d'éclairages et de feux ou encore les pneus usés.