Les attouchements reprochés au quadragénaire incluent des caresses aux seins, à la vulve et aux cuisses. Les gestes ont été répétés à une dizaine de reprises sur une période de plusieurs mois, de juin 2008 à novembre 2009. Par conséquent, les actes n'étaient pas spontanés ni isolés. Toutefois, l'homme ne perçoit pas la portée sexuelle de ses gestes, selon le juge.
La peine imposée par le juge Lortie prend en compte les circonstances atténuantes invoquées par la défense. Selon le rapport présentenciel, l'homme présente un très faible risque de récidive, n'a aucun antécédent judiciaire et a maintenu un lien avec sa fille durant les procédures, malgré les accusations. De plus, l'accusé a plaidé coupable dès le début, reconnaissant avoir posé les gestes énoncés par la plaignante.
Le juge Lortie souligne dans sa décision le caractère intrinsèquement violent de tout crime sexuel. Il affirme que l'accusé a été «opportuniste», et que ses gestes représentent un abus de confiance et d'autorité envers la victime. Le magistrat ajoute que l'accusé n'a entrepris aucune thérapie, et que rien ne permet de le déclarer réhabilité. D'autre part, le juge a aussi tenu compte de la démarche de pardon que la victime semble avoir entamée envers son père.
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