Louis-Philippe Huard remporte l'or

Louis-Philippe Huard montre fièrement la médaille qu'il a remporté à l'Expo-sciences pancanadienne.

Le plus jeune participant de l'Expo-sciences pancanadienne, Louis-Philippe Huard, est revenu à la maison avec une médaille d'or au cou et la tête pleine de souvenirs. Son projet «Douleur et distraction» a encore une fois séduit les juges.


Ce n'est pas le premier honneur pour le jeune garçon de 13 ans qui demeure à Chicoutimi. Il avait remporté une médaille d'or lors de la finale provinciale de l'Expo-sciences, en avril dernier, en plus de décrocher son passeport pour la pancanadienne, qui avait lieu du 11 au 18 mai, à Lethbridge, en Alberta. À 13 ans, c'était le plus jeune des participants. En plus de sa médaille d'or, Louis-Philippe a remporté une bourse de 700$ et une bourse d'études de l'Université Western d'Ontario de 4000$.

Rencontré par Le Quotidien hier après-midi, le jeune homme était très fier de sa participation à la pancanadienne. «C'était vraiment super. Je suis content d'avoir gagné une médaille d'or et aussi d'avoir pu visiter l'Alberta. Je n'étais jamais allé», raconte Louis-Philippe, qui a passé sept jours à Lethbridge.

Son expérience «Douleur et distraction» démontrait qu'un sujet peut ressentir moins de douleur s'il est distrait par quelque chose qui lui plaît.

«J'ai réalisé une première expérience avec de l'eau très froide et un livre du style «Cherche et trouve». Les 15 sujets devaient mettre leur bras dans l'eau et noter la douleur qu'ils ressentaient. Ensuite, ils refaisaient l'expérience, mais en regardant un livre», explique Louis-Philippe Huard.

Cette première expérience n'avait toutefois pas été très concluante, ajoute-t-il. «J'ai recommencé avec de l'eau un peu moins froide et une vidéo drôle. Cette expérience a fonctionné. Je me suis rendu compte que les sujets doivent apprécier leur distraction pour que cela fonctionne», indique le jeune scientifique.

Le père de Louis-Philippe, Frédéric Huard, est évidemment très fier des exploits de son fils.

D'ailleurs, lui et la mère de Louis-Philippe, Catherine Hudon, ont dû servir de cobayes aux expériences du jeune homme.

«On aime ça. Il faut encourager nos enfants lorsqu'ils ont une passion, alors on joue aux cobayes!», a indiqué Frédéric Huard, ingénieur de profession. La jeune soeur de Louis-Philippe, Laurianne, a elle aussi un goût pour la science.

Lousi-Philippe ne compte pas s'asseoir sur ses lauriers. Déjà, il songe à la prochaine Expo-sciences. «Je réfléchis à un sujet, mais j'ignore encore quelle sera mon expérience», confie celui qui aimerait devenir ingénieur en aéronautique ou médecin, comme sa mère.