Il existe sur le marché toute une variété de couteaux différant par leur utilité, leur forme, leur longueur, leur matériau et bien sûr, leur prix. Ce qu'il faut retenir en premier lieu est que l'achat de couteaux représente un investissement. De bons couteaux nous permettront de travailler plus efficacement et sécuritairement, nous procureront plus de plaisir lors de l'utilisation et surtout, nous dureront toute une vie.
Essentiellement, selon Françoise Laforest, conseillère chez Eugène Allard, cuisines et tendances, de façon quotidienne, on utilisera trois couteaux indispensables soient le couteau du chef, le couteau à désosser et le couteau d'office. À eux seuls, ces trois outils représentent la base que doit posséder tout cuisinier.
«Une personne qui souhaite graduellement se procurer d'autres couteaux pourra opter pour un couteau à pain et celui à fileter, car il est très utile pour les poissons, les escalopes et autres. Ce dernier est disponible avec une lame rigide ou flexible, mentionne Mme Laforest. Un autre couteau qui attire beaucoup l'attention est le santoku possédant une lame alvéolée qui empêche la nourriture de coller sur le couteau», ajoute-t-elle.
D'autres couteaux plus spécialisés qui peuvent aussi être intéressants pour le cuisinier expérimenté : le couteau courbé et le couperet, tous deux utilisés pour couper de grosses pièces de viande.
Lame et manche
La lame est la pièce centrale d'un couteau. Lors de l'achat, on portera donc une attention particulière à celle-ci en vérifiant le matériau duquel elle est faite. Généralement, les couteaux possèdent une lame en acier, mais c'est la dureté de cet acier qui détermine la qualité et le coût du couteau. Plus l'acier est dur, plus la coupe est précise et plus durable sera le couteau. Un autre matériau fort populaire est la céramique.
«Les couteaux avec une lame en céramique sont sans aucun doute de plus en plus aimés. Ils procurent une coupe sans égale, ont une bonne tenue de coupe et sont dotés d'une lame d'une extrême dureté. La lame d'un couteau en céramique est presque aussi dure qu'un diamant», mentionne la spécialiste.
Quant aux manches des couteaux, ils ne sont pas à négliger non plus. On choisira un manche en bois, en métal, en plastique ou autre composite selon ses préférences. Les couteaux dont la lame et le manche ne sont qu'une seule et même pièce sont évidemment un choix très sûr et durable.
Des produits de qualité
Parmi les bons couteaux que l'on retrouve sur le marché, ceux des marques reconnues mondialement telles que Victorinox, Global et Kasumi, représentent des achats fiables et durables.
«Les couteaux Victorinox sont offerts avec des manches soit en fibrox ou en bois de palissandre. Leur gamme est sans limites allant du petit couteau d'office avec lame droite ou dentelée jusqu'au très gros couteau du chef ou du couteau de boucherie avec lame droite ou courbée», explique Françoise Laforest.
Pour ce qui est des couteaux de marque Global, ils sont offerts en acier inoxydable Cromova 18 garantissant un tranchant remarquable. Leur lame et leur manche sont d'une pièce, ce qui procure un confort accru lors de la prise.
Finalement, du côté des couteaux japonais Kasumi, une véritable référence dans le domaine synonyme de qualité et de longévité, on propose des couteaux avec une lame en acier inoxydable damassée avec un revêtement en titane. Les manches sont quant à eux en polypropylène.
Les couteaux Kasumi sont spécialement conçus pour convenir à la fois aux droitiers et aux gauchers.
Entretien
«Il est très important de ne jamais envoyer ces couteaux dans un lave-vaisselle, ce qui peut nuire à la coupe. N'oubliez pas qu'utiliser un couteau qui ne coupe pas, c'est comme utiliser une marmite sans poignée... c'est dangereux de se blesser», précise Mme Laforest.
Pour l'entretien des couteaux, il est préférable de les laver à l'eau tiède et savonneuse après l'utilisation. Il est aussi important de bien les essayer avant de les ranger dans un bloc porte-couteaux, qu'il soit en bois, en bambou ou en acier inoxydable.
Beaucoup d'individus se questionnent également concernant l'aiguisage et l'affûtage des couteaux. Comme le mentionne Mme Laforest, il s'agit de deux concepts bien différents. «L'aiguisage permet de retravailler le fil de la lame afin qu'il garde son tranchant optimal. Pour ce faire, il faut aiguiser nos couteaux avec un angle d'environ 20 degrés. Tandis que l'affûtage, de son côté, doit être fait lorsque le fil du couteau est émoussé ou altéré, ce qui permet de reformer le fil de la lame tel qu'il était lors de la fabrication», explique-t-elle.
On peut aiguiser ses couteaux à l'aide d'une queue-de-rat ou encore d'un bloc aiguiseur ou même d'un aiguiseur électrique. Renseignez-vous chez Eugène Allard Cuisines et tendances pour plus de conseils et d'informations. Profitez-en pour venir voir leur vaste offre de couteaux disponibles en magasin, convenant à tous les besoins et à tous les budgets.
N'oubliez pas que selon la tradition, si vous offrez un couteau en cadeau à quelqu'un, cette personne doit vous remettre en échange une pièce de monnaie pour préserver les liens qui vous unissent!