Je n'allais sûrement pas dire non

C'est tout sourire et entourée de Richard et Martin que j'ai fait une balade dans le fameux trou de «bouette» de Saint-jean-Vianney.

«Veux-tu faire un tour?», m'a demandé Dany Saint-Pierre.


Je n'allais certainement pas décliner l'invitation. Monter à bord d'une camionnette qui a des roues plus grandes que moi, ça n'arrive pas tous les jours. Encore moins pour aller me promener dans une piste remplie d'un mètre de boue. J'ai donc dit oui. Sans hésiter.

C'est Martin Gagné qui m'a proposé de monter dans son camion, avec son copilote Richard. C'est donc bien entourée par ces deux garçons que j'ai goûté au «plaisir» du trou de «bouette».



«Sois gentil, ne va pas trop vite», que je demande à mon pilote. «Ce serait une bonne idée de t'attacher», me dit-il, le sourire aux lèvres. C'est trop tard, je ne peux plus redescendre. J'aurais l'air de quoi?

On entre donc en piste. «Tu te tiens où tu peux, parce que ça va brasser!», me lance Richard, en riant. Pour brasser, ça brasse. Le problème, c'est que je n'ai pas vraiment d'endroit pour me cramponner, étant assise au milieu de la banquette. Je choisis donc de me tenir après la cuisse de Richard, afin d'éviter de me fracasser la tête au toit de la camionnette.

On ne voit pas grand-chose, étant donné que les vitres se salissent rapidement de boue. Mais on entend la foule hurler.

Après un tour de piste seulement, la camionnette s'enlise. Martin a beau mettre la pédale d'accélérateur à fond, il n'y a rien à faire. Le camion est coincé dans quelques mètres de terre trop molle pour se sortir de là.



Un autre participant arrive en renfort, avec une corde. Après quelques minutes, c'est reparti.

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