«J'entends des "ça doit être la ville qui est derrière ça". Je ne vois pas pourquoi on associe la ville à ça. Saguenay n'a rien à voir dans tout ça. Il y a un conseil d'administration et le président est Luc Vandal (Festival des rythmes du monde). Ce n'est pas le maire qui engage les gens, comme Serge Lachance. Je ne connais rien là dedans. Mais l'accent est mis sur nous et non sur Robert Hakim. Son avocat est très habile», lance le maire Tremblay.
Ce dernier défend également bec et ongles son chef de cabinet, Ghyslain Harvey, associé par certains comme étant un proche d'Yvon Bouchard.
«Moi aussi j'ai été proche d'Yvon Bouchard. Il a rendu de grands services à la ville. Et c'est une personne qui n'est pas malhonnête. Je me souviens de lui comme étant une personne qui travaillait sans arrêt, sans compter son temps. Je ne le vois plus toutefois depuis l'histoire de BTF. Mais de là à dire que parce qu'il me connait, c'est la ville qui trime ça, il y a un bout. Les magouilles à la ville, il n'y en a pas. S'il y en a un qui en fait, il va sortir sur la tête. Et mon chef de cabinet, Ghyslain Harvey, il n'en fait pas de magouille. Il n'est pas intervenu dans le dossier, ça, c'est certain. Tu ne peux pas avoir plus droit que lui», plaide Jean Tremblay.
Le maire ne cautionne toutefois pas la présumée attitude d'Yvon Bouchard. Mais il refuse de lui jeter la première pierre.
«Est-ce qu'il y a eu une manoeuvre douteuse? Je ne sais pas. Je ne veux pas le juger, il y a des juges pour ça», laisse-t-il tomber
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