Plusieurs commissions scolaires recevaient une somme supplémentaire du gouvernement pour le manque à gagner provenant des taxes scolaires. Cette compensation permettait aux payeurs de taxes de ne pas voir une augmentation de leur compte malgré la hausse de la valeur de leur résidence. Le président Rémi Rousseau est clair. La facture devra être refilée aux contribuables. Il trouve cette obligation aberrante. «Il y a des commissions scolaires qui se retrouvent dans des secteurs où il y a une forte densité de population et de nombreux commerces. Ils peuvent donc charger moins. Ce que ça va faire, c'est qu'il va y avoir deux types de commissions scolaires: les riches et les pauvres. Et là, le gouvernement va faire payer les plus pauvres sur le dos des parents et des contribuables. Ce n'est pas juste!», critique-t-il.
Les commissaires vont vraisemblablement prendre la décision d'augmenter la taxe scolaire à 35 cents pour tous les propriétaires de la circonscription de Roberval. Ce qui pourrait représenter une hausse de 4 à 7 cents du 100$ d'évaluation selon la localité. Les revenus de taxes s'élèvent à 5,8M$. Pour atteindre le budget nécessaire de 7M$ pour l'entretien des bâtisses et autres dépenses de fonctionnement, le gouvernement payait 1,2M$ avec ce principe de péréquation. Une manière de faire qui sera abolie.
La suite dans la version papier du Quotidien, demain