Trois autres sont toujours à l'intérieur de l'une d'entre elles.
Il s'agit de Marie-Claude Paris-Tanguay ainsi que de Jonathan et Benoît Thisselmagan, membres du Front de libération de la Ouiatchouan. Ils négocient actuellement avec les forces de l'ordre.
Les opposants au projet de construction d'une minicentrale sur le site touristique se sont barricadés au début de la nuit dans le téléphérique. Ils réclament l'arrêt immédiat des travaux de construction de la minicentrale de Val-Jalbert.
«Nous voulons donner une visibilité à l'opinion publique qui a été méprisée par le gouvernement de Pauline Marois. La majorité des répondants aux différents sondages réalisés dans les derniers mois se sont prononcés en défaveur du projet», a affirmé Jonathan Thisselmagan rejoint par Le Quotidien, alors qu'il était enchaîné dans une cabine à quelque 40 pieds de hauteur.
Ce dernier soutient que des policiers ont défoncé la porte de la cabine où prenaient place deux autres activistes, dont son oncle. «Il dormait dans une cabine et s'était enchaîné au cou afin de dissuader les policiers d'utiliser une force brute».
La direction du site a mis en place son plan de mesures d'urgence et se refuse à tout commentaire pour le moment. Un point de presse est prévu plus tard dans la journée.
Les journalistes qui sont sur les lieux n'ont pas accès au site.
La suite plus tard dans la journée