En rendant son verdict, le juge de la Cour du Québec, Jean Hudon, a mentionné que le témoignage livré par l'homme de 44 ans lors de son procès la semaine dernière était contradictoire et invraisemblable.
Le magistrat a plutôt cru la version des enquêteurs de la Sûreté du Québec qui ont été appelés à témoigner et à qui le professeur a fait des déclarations incriminantes à la suite d'une perquisition menée à son domicile, le 16 novembre 2011.
En interrogatoire, Saint-Pierre leur a confié qu'il vendait de la drogue à partir des toilettes d'un bar de Roberval, allant même jusqu'à détailler le prix qu'il payait et revendait sa drogue. Lors de son procès, le Robervalois a cependant nié avoir fait ces aveux à la police.
À l'automne 2011, les policiers ont saisi des comprimés d'amphétamine, du cannabis et de la cocaïne chez Saint-Pierre. Celui-ci a ensuite été appréhendé lors de la vaste opération antidrogue Intérim, menée à Roberval, en janvier 2012. Plusieurs arrestations et perquisition ont été effectuées à ce moment afin de démanteler un réseau de trafiquants qui opérait à partir de différents bars de Roberval, dont La Jungle, Le Foxy et le Plus.
Saint-Pierre soutient avoir été victime du présumé chef du réseau de trafiquants, Mario Paré, qui l'aurait insisté à vendre des stupéfiants pour payer la dette de 1 000$ qu'il avait envers lui.
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