Cette loi, qui a comme objectif de prévenir les cancers de la peau, entre en vigueur aujourd'hui. Elle interdit l'offre ou la vente de services de bronzage artificiel par rayons ultraviolets aux jeunes de 18 ans et moins. Évidemment, la région n'y fait pas exception.
Au Navy Club de Chicoutimi, la propriétaire Isabelle Pellerin se prépare à cette journée depuis quelque temps déjà. Elle a bien averti ses employés de demander la carte d'identité aux clients plus jeunes. «Les mineurs représentaient environ 10% de ma clientèle. Je suis en faveur et en défaveur de cette loi. En faveur, car certains jeunes abusent du bronzage artificiel, mais je suis aussi triste pour les jeunes filles qui se préparent pour leur bal. C'est plutôt au moment des bals que les jeunes clients nous visitent. Maintenant, nous allons leur proposer une alternative, comme le bronzage en vaporisateur», explique Isabelle Pellerin.
Au cours des prochains mois s'amorcera une période de transition pendant laquelle des représentants du ministère de la Santé rencontreront les propriétaires de salons afin de les sensibiliser et de leur remettre une trousse d'information.
Les clients de 18 ans et moins qui contreviennent à cette nouvelle loi recevront une amende de 100$. Pour les commerçants, l'amende est beaucoup plus salée. Elle varie entre 500$ et 1500$ pour une première offense. Elle peut s'élever à 15 000$ en cas de récidive.
Hier, au Navy Club, la jeune fille derrière le comptoir n'avait pas accueilli de mineurs profitant de cette dernière journée de bronzage légal.
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