À l'assaut des sites de pêche

Plusieurs centaines de personnes ont installé leur maisonnette sur les sites de L'Anse-à-Benjamin et Grande-Baie, dans la journée d'hier.

Les plus impatients l'attendaient depuis longtemps. L'embarquement des cabanes a enfin débuté, hier, sur la baie des Ha! Ha!Des centaines de maisonnettes ont été installées sur les sites de Grande-Baie et L'Anse-à-Benjamin.


Assis dans leur véhicule, certains amateurs de pêche blanche faisaient même la file depuis l'aube pour être les premiers à aménager leur cabane.

«C'est toujours achalandé la première journée, mais c'est un peu moins pire qu'avant. Les gens ont déjà leur terrain réservé, donc ils n'ont pas besoin de se dépêcher. On devrait accueillir quelques centaines de cabanes cette fin de semaine et ça va se poursuivre jusqu'à ce qu'on atteigne 560 maisonnettes», lance le président de l'Association de pêche blanche du secteur Grande-Baie, Richard Lavoie, rappelant que la fermeture du secteur des Battures fera sans doute augmenter le nombre de résidents sur le site.



De Joly, Pierre Mailly était l'un des premiers à installer sa petite cabane. Même s'il demeure dans la région de Chaudière-Appalaches, l'homme séjourne pratiquement toutes les fins de semaine dans sa maisonnette.

«Je suis un amateur de pêche et c'est mon fils qui m'a fait connaître ce site lorsqu'il étudiait dans votre région. Depuis ce temps, je reviens tous les ans installer ma cabane», raconte M. Mailly.

Dans le secteur de L'Anse-à-Benjamin, où près de 600 terrains ont été loués pour la saison 2013, l'embarquement n'a été autorisé qu'en après-midi, hier, et ce, seulement dans le secteur de la pêche au poisson de fond. Ceux qui préfèrent installer leur maisonnette plus près de la rive devront patienter encore quelques jours.

«Les gens peuvent amener leur cabane dans le secteur du sébaste. Pour le secteur du petit poisson, ça ne sera pas avant mercredi. Nous n'avons pas encore atteint les 12 pouces réglementaires», explique Michel-Luc Gagnon, secrétaire de l'Association de pêche blanche de L'Anse-à-Benjamain, rencontré hier sur le site. Pour ce qui est de la pêche, toutefois, les gens devront encore patienter. Les associations doivent attendent le feu vert de la ville avant d'autoriser les gens à percer des trous dans la glace.



«On ne peut pas avant 48 h. Il faut laisser le temps aux gens d'embarquer les cabanes. Percer des trous en même temps que l'embarcation peut fragiliser le site», explique M. Gagnon.

«La règle est claire. On ne pêche pas avant le feu vert. Si quelqu'un est pris sur le fait, ça peut aller jusqu'à l'expulsion», prévient Richard Lavoie.

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