Michel Larouche: « On ne fera pas de fusion forcée »

« Ça ne chemine pas fort. On est loin de la coupe aux lèvres », a commenté le maire de Roberval, Michel Larouche, en séance publique, hier soir, au sujet de l'avancement des pourparlers en lien avec une éventuelle fusion des municipalités de Roberval, Saint-Prime et Saint-Félicien. En 2012, l'idée d'un regroupement a alimenté les discussions entre des élus des trois localités concernées, mais cette alternative a été écartée.


« Roberval voulait regarder et étudier les possibilités de regroupement des municipalités. Nous sommes toujours ouverts à le faire. Ce n'est pas pour réaliser des économies, mais plutôt dans une optique de développement. Toutefois, les partenaires ne sont pas prêts et on respecte ça. On ne fera pas de fusion forcée », a lancé le magistrat, ajoutant que cette réflexion est bien loin d'être soumise à la population des municipalités concernées. Et il ne croit pas que cela s'effectuera dans le cadre de la présente année électorale.

« À l'étape où l'on est rendu, ça prend une volonté politique. À partir de ce moment, on a déjà le mandat de le faire. Si les conseils ne sont pas rendus là, on ne peut pas consulter personne. Tu ne fais pas de consultation populaire pour aller chercher l'assentiment s'il n'y a pas de projet sur la table. Nous sommes élus pour prendre des décisions à l'avantage de nos citoyens. Le projet aurait pu être intéressant, mais il serait difficile de faire une présentation à notre population quand on n'a personne avec qui se fusionner. »

En ce qui a trait à un regroupement des organismes gérant le transport adapté sur le territoire de la MRC du Domaine-du-Roy, le maire Larouche a indiqué que le statu quo était maintenu. Une fusion des deux organismes a été évoquée l'année dernière. « Que l'on commence par fusionner les villes et après on fusionnera les transports. Point à la ligne! »

Compteurs d'eau

L'insatisfaction soulevée par des commerçants de Roberval, lors de la récente présentation du budget 2013, en lien avec la tarification de l'aqueduc au compteur a incité la ville à revenir sur sa position.

Du 0,83 $ du 1000 gallons qu'elle était, la taxe devait être majorée à 2,28 $ en 2013. Or, il a été convenu que la hausse prévue initialement sera plutôt étalée sur une période de deux ans. La facture s'élèvera à 1,55 $ du 1000 gallons cette année et elle passera à 2,28 $ en 2014.