Le chapiteau, c'est l'image qui a été évoquée par quelques membres de l'organisation, rencontrés quelques jours à peine avant le grand spectacle du 31 décembre. La Maison d'accueil de Chicoutimi, transformée en véritable ruche, bourdonnait d'action et de fébrilité. Avec ses boiseries et son passé, il était difficile de trouver un endroit plus approprié pour imaginer des célébrations liées à l'histoire.
«Notre objectif, c'est d'être une vitrine pour les activités qui existent déjà. Il n'a jamais été question d'organiser une centaine d'activités à 100 000 personnes chacune. La programmation comprend évidemment des nouveautés, mais nous voulons surtout mettre de l'avant ce qui se fait sur l'ensemble du territoire de la région et le faire connaître», précise la directrice des communications et du marketing, Annie Tremblay.
Et le territoire, il est vaste! C'est d'ailleurs la taille de sa superficie qui est à l'origine de la structure mise en place par le 175e, un organisme à but non lucratif composé de 13 employés. Selon la directrice générale Line Gagnon, il aurait été impossible de remplir le mandat de couvrir tout le Saguenay-Lac-Saint-Jean avec une équipe plus restreinte. Tout comme il serait impossible de monter une programmation diversifiée et variée sans l'aide des gens du milieu.
«Nous avons créé des comités terrains dans les quatre MRC de la région, composés de gens de tous les milieux, et nous allons mettre en place celui de la Ville de Saguenay après les Fêtes. Les membres de ces comités sont ceux qui savent le mieux ce qui se passe dans les municipalités et qui sont à même de nous alimenter. Et en retour, nous leur donnons du support et un coup de main pour la promotion», précise la directrice des relations avec le milieu et des événements spéciaux, Nathalie Sergerie.
Mode d'emploi
Comme le souligne Line Gagnon, il n'y a pas de mode d'emploi pour organiser des festivités d'une telle ampleur. Il faut y aller à l'instinct, être prêt à changer de plan rapidement, prendre conseil auprès de ceux qui ont vécu une expérience similaire et, tout en ayant en tête le concept de créativité, ne pas chercher à réinventer la roue.
«Nous sommes allés consulter les organisations de Trois-Rivières, de Lévis et de Québec, nous nous sommes inspirés de leurs bons et de leurs mauvais coups pour déterminer ce que nous voulions passer transmettre comme message à travers notre programmation. Mais toujours, nous gardons à l'esprit que contrairement aux autres organisations, nous célébrons une région et non une ville. C'est notre plus grand défi : faire la fête d'un bout à l'autre du Saguenay-Lac-Saint-Jean», conclut la directrice générale.