La CRÉ estime que les aspects environnementaux ne doivent pas pour autant éclipser les volets économique et social, bien présents dans la notion de développement durable.
Dans un communiqué, le président de la CRÉ, André Paradis, déplore que certains groupes «imposent leur vision quant au développement de notre ressource forestière».
«Ces groupes-là agissent sans légitimité et sont très loin d'être des tenants du développement régional durable. En réalité, ils ne se préoccupent aucunement des communautés qui vivent grâce à cette ressource renouvelable. Au bout du compte, ils veulent décider de ce qui est bon pour nous. Nous croyons que céder aux visées extrêmes de l'environnementalisme serait aussi dommageable que d'exploiter notre ressource forestière sans discernement», écrit-il, tout en ajoutant vouloir défendre les intérêts de la région.
La CRÉ rappelle que le projet d'identification des aires protégées, le plan de rétablissement du caribou forestier, la préservation des milieux humides et le Plan Nord, sont des éléments qui auront des impacts sur la possibilité forestière. Elle soutient que plusieurs entrevoient des diminutions de trois millions de mètres cubes, ce qui pourrait se traduire par des milliers de pertes d'emploi.