Gilles Maltais recouvre sa liberté

Le professeur de judo Gilles Maltais, 61 ans, a été remis en liberté mercredi à condition de ne pas être en lien d'autorité avec des mineurs ni d'être en leur présence sans la compagnie d'un adulte. Le professeur a versé une caution de 500$ et s'est engagé à se désabonner d'Internet en attente de son procès sous des chefs de leurre d'enfant et d'incitation au contact sexuel d'un enfant de 8 ans.

Son épouse était présente à l'énoncé de ses conditions de remise en liberté et elle a discuté avec l'avocat Charles Cantin qui le représente.

Entre autres conditions, Gilles Maltais ne peut plus aller dans un parc, une piscine, une école ou un centre où il serait susceptible d'être en présence de mineurs.

L'accusé conserve la possibilité de se servir d'un ordinateur pour les seules fins de la comptabilité d'une boutique qu'il gère avec sa femme.

Gilles Maltais, sans antécédent judiciaire, reviendra le 25 janvier au Palais de justice de Chicoutimi.

Arrestation

Mardi matin, Gilles Maltais a reçu la visite des policiers qui l'ont arrêté pour avoir présumément contacté un jeune Néo-Zélandais par Internet et l'avoir incité à se toucher en juin 2011. La mère a informé la police.

Maltais est membre fondateur du club de judo Multi-Kyo de La Baie, une corporation municipale, qui l'emploie pour enseigner son art. Il est aussi un retraité de la Commission scolaire des Rives-de-Saguenay où il a mené une carrière d'appariteur.

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