« C'est certain que si Gervais n'était pas décédé, je me serais présentée. Nous en avions même parlé, lui et moi. «

Rappelons que le mari de Mme Simard, Gervais Munger, est mort noyé dans le lac Saint-Jean, en septembre 2010, après avoir été éjecté du Zodiac dans lequel il prenait place avec des amis. M. Munger était bien connu dans la région, en outre pour son rôle d'actionnaire des Saguenéens de Chicoutimi de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

« Je n'ai pas encore fini de me remettre. Je n'ai pas la force de me lancer à la mairie. C'est peut-être partie remise. Ma passion pour la politique est toujours là. Quand tu découvres ce que tu peux faire en politique, tu te rends compte comme c'est intéressant, motivant. Je n'aurais toutefois pas été là à 150 %, comme on doit l'être. «

Mme Simard avoue avoir été approchée par quelques personnes, au fil des dernières semaines. « Ce qui me fait de la peine, c'est qu'étant une fille de devoir, j'aimerais pouvoir y aller, donner une alternative aux gens. C'est peut-être égoïste, mais il faut que je pense à moi cette fois. «

Même constat pour les élections provinciales. Rappelons qu'elle s'est déjà présentée sous la bannière libérale contre le péquiste Stéphane Bédard, dans Chicoutimi. En 2008, elle avait obtenu 41,4 % des voix, contre 46 % pour Bédard. « Je suis présidente du conseil d'administration de l'hôpital de Chicoutimi et, pour l'instant, ça me suffit. C'est déjà gros. Je suis utile à la société et ça me plaît. «

Mme Simard mentionne qu'il s'agit d'une décision « totalement rationnelle «.

Par ailleurs, Mme Simard serait en faveur d'un nombre fixe de mandats pour les élus municipaux. « Je pense à deux ou trois mandats pour les maires et trois ou quatre pour les conseillers. Au-delà de ça, il n'y a pas de renouvellement et des systèmes peuvent s'installer. «