Jonquière obtient la meilleure note

L'enseignante Jocelyne Gagnon (2e secondaire à la polyvalente de Jonquière) a été photographiée en compagnie de quelques-uns de ses étudiants, dont Mary-Andrée Girard, Laurie Vigneault et Maxime Tremblay (1re rangée), Samuel Desmeules, Jérémy Lapointe et Priscilla Bergeron.

La Commission scolaire de La Jonquière présente le plus bas taux de décrochage scolaire au Québec à égalité avec celle des Découvreurs, à Québec, avec une performance de décrochage de 7,8 pour cent pour l'année 2009-2010.


Il va sans dire que les dirigeants de la commission sont heureux de ce résultat. Il s'agit d'une nette amélioration avec les cinq dernières années, alors que le taux de décrochage avait atteint plus de 14 pour cent en 2006-2007.

Autre élément qui impressionne, c'est que la marge entre le décrochage chez les filles (7,1%) et les garçons (8,6%) se rétrécit toujours au fil des années.



Le Quotidien a obtenu les données du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS). Pour qu'un élève soit considéré comme décrocheur, il ne doit pas être inscrit dans aucun établissement scolaire durant un an.

«Nous mettons les efforts nécessaires pour assurer le meilleur suivi possible avec nos étudiants. Nous voulons qu'ils puissent faire un choix éclairé entre le premier et le quatrième secondaire, nous lui faisons voir toutes les possibilités dans le monde du travail. Nous les alimentons le mieux possible pour qu'ils aient une idée de ce qu'ils auraient le goût de faire», lance Claude Couture, directeur du Centre de formation professionnelle de Jonquière.

Jonquière et des Découvreurs arrivent donc au premier rang avec un taux de décrochage de 7,8 pour cent. Elles sont suivies par la CS René-Lévesque qui affiche un taux de 9,6 pour cent, devant la CS de la Côte-du-Sud, à 9,9 pour cent.

Au plan régional, la CS des Rives-du-Saguenay montre un taux de 12,3 pour cent devant la CS du Lac-Saint-Jean à 13,2 pour cent et la CS du Pays-des-Bleuets à 15,7 pour cent. Au Québec, le taux de décrochage se situe à 17,4 pour cent, soit 20,1 pour cent pour les écoles publiques, à 6,6 pour cent pour les établissements privés et à 83 pour cent pour les écoles gouvernementales.



En entrevue, les directeurs des trois écoles secondaires de Jonquière, ceux de la formation professionnelle et de la formation aux adultes se sont dits très satisfaits et n'ont pas caché leur fierté devant le résultat.

«Et ce qui est intéressant, c'est que l'écart entre le taux de décrochage des filles et des garçons soit ainsi réduit. Nos efforts pour contrer le décrochage scolaire portent fruits, garçons et filles confondus», ajoute la directrice des Services éducatifs, Jacynthe Bond.

À Jonquière, dont les étudiants proviennent de divers milieux sociaux, le taux de décrochage est passé de 14,3 pour cent en 2006-2007, à 11,8 pour cent l'année suivante. Mais l'année 2008-2009 a connu une hausse faisant passer le taux à 13,6 pour cent avant de descendre à 7,8 pour cent en 2009-2010.

Sbegin@lequotidien.com