C'était un peu la folie, hier, au quai Agésilas-Lepage, de La Baie, mais une belle folie. Il y avait beaucoup de monde. Des passagers américains venus découvrir un secteur du globe qu'ils n'avaient pas prévu voir, car leur arrêt aurait dû se faire à Boston, au Massachusetts. Mais aussi plusieurs citoyens qui voulaient admirer ce mastodonte des mers.

Il faut savoir que le capitaine de l'imposant navire de 15 ponts a demandé la permission d'accoster à La Baie dimanche matin, au lieu de risquer de se retrouver au beau milieu de l'ouragan Sandy, qui déverse des tonnes d'eau sur la côte est américaine, notamment à la hauteur de New York et de Boston. Le capitaine a d'ailleurs passé une grande partie de la journée de dimanche à analyser sa prochaine destination. Le navire doit naviguer toute la journée lundi afin de se rendre vers Corner Brook, à Terre-Neuve.

Malgré tout, le magnifique bateau de croisière a passé plusieurs heures à Saguenay.

«Nous avons offert aux visiteurs tout ce que nous pouvions leur offrir à la dernière minute. Non, il n'y avait pas de représentation de la Fabuleuse histoire d'un Royaume et les gens n'ont pu aller à Val-Jalbert. Ça aurait pu se faire, mais comme les passagers ont appris seulement samedi à 17h qu'ils arrêteraient à La Baie plutôt qu'à Boston, ils n'ont pas pu se faire offrir tous nos forfaits. Les gens du bateau ont pu suggérer quatre de nos forfaits, comme le Parc national, les tours de ville Best of Saguenay et Chicoutimi City Sights et la route des artisans. Et les visiteurs ont réservé en grand nombre.

«Mais on nous a aussi avisés de nous tenir prêts pour tous ceux qui n'avaient pas eu le temps de faire une réservation, qu'ils voudraient tout de même faire quelque chose en débarquant à La Baie. Tout le monde était au poste, les chauffeurs de taxi, les autobus et les commerçants et artisans de la région et même les bénévoles de la Fabuleuse. Les gens se sont tournés de bord très rapidement», constate avec satisfaction Priscilla Nemey, directrice du tourisme à Promotion Saguenay.