Le préfet de la MRC Lac-Saint-Jean-Est, André Paradis, se disait d'ailleurs très heureux de cette rencontre.
«C'était une rencontre de mise au point pour faire le suivi de tous les dossiers, comme on l'avait demandé en campagne électorale», soutient M. Paradis. «On a convenu d'avoir une rencontre régulière.»
Bien qu'il soit conscient que tout ne se réglera pas en un coup de baguette magique, le préfet estime tout de même rassurant le fait que cette discussion ait eu lieu.
«C'est très rassurant de voir que (M. Cloutier) est ouvert à ça. Il a mis en place une bonne équipe pour s'occuper des dossiers.»
Quatre grandes questions ont particulièrement retenu l'attention des participants, hier: la bonification du budget d'entretien des routes rurales, le traitement des eaux usées, l'accès à la téléphonie cellulaire sur l'ensemble du territoire et le transport collectif.
«Pour le budget de l'entretien des routes rurales, ça fait depuis 1993 que le ministère a transféré ça aux municipalités. Le problème, c'est que le budget n'a jamais été indexé», explique-t-il. «On peut donc imaginer que depuis 1993, les coûts ont beaucoup augmenté...»
Du côté du traitement des eaux usées, M. Paradis souhaite donner les moyens aux municipalités pour éviter qu'elles rejettent ses déchets dans les étendues d'eau, comme le lac Saint-Jean.
«Avant, le ministère ne reconnaissait pas l'urgence (de la situation). Et pourtant! Avec les nouvelles normes environnementales, on n'y échappe pas.»
Finalement, André Paradis souhaite que le transport collectif obtienne davantage de fonds. «Jusqu'à maintenant, on obtient de très bons résultats. On veut développer la portion service aux citoyens, mais pour cela, il faut un plus gros budget», de conclure le préfet.