Les entrepreneurs inconfortables

Les entrepreneurs qui souhaitent décrocher des contrats dans le cadre du projet de construction du Centre régional de détention de Roberval sont inconfortables avec la méthode forfaitaire qui a été retenue par la Société immobilière du Québec (SIQ) pour l'octroi des contrats.


Tel est le message qu'ils ont lancé à la SIQ, ce matin, à l'occasion d'une rencontre d'information tenue à Roberval. Près d'une cinquantaine de personnes se sont déplacées pour en connaître davantage sur les modalités entourant le processus d'appels d'offres.

Les gens d'affaires soutiennent qu'ils doivent se soumettre à des règles très strictes et qu'ils disposent de bien peu d'indices pour se préparer à déposer leur offre de service dans les délais requis.



Par exemple, les entrepreneurs doivent calculer eux-mêmes la quantité et la valeur des matériaux nécessaires ainsi que différentes fluctuations, comme la hausse salariale du personnel qui sera à l'oeuvre sur le chantier. «Nous n'avons aucune base de données pour faire nos calculs et fournir un estimé sérieux. Il faut décortiquer les plans que nous avons en main et on peut se tromper. Nous n'avons pas assez de temps pour faire nos devoirs», ont été au nombre des commentaires émis par les membres de l'assistance.

À cela, le Pierre Bergeron, de la SIQ, s'est dit à l'écoute de leurs préoccupations. Il les a toutefois incités à prendre la démarche au sérieux, car à la moindre petite erreur, leur proposition sera rejetée. «Vous disposez de tous les outils et documents requis pour faire vos calculs. Nous avons divisé les lots par spécialité et c'est à vous de jouer», a-t-il indiqué.

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