Les propriétaires de machinerie s'impatientent

Alain Paradis, vice-président de la Fédération des Coopératives du Québec, Isabelle Tanguay, directrice générale de APMFQ et Yvan Labbé, président intérim de APMFQ.

Les propriétaires de machinerie forestière du Québec s'invitent dans la campagne électorale. Ils réclament des engagements concrets pour ne plus être les laissés pour compte de l'industrie.


«Dans le nouveau régime forestier, il n'y a rien pour soutenir les entrepreneurs forestiers qui sont la base de cette industrie. Si nous voulons que les scieries, les papetières et les compagnies de meubles continuent à opérer, il faut s'assurer qu'il restera des entrepreneurs pour récolter les arbres», a mentionné en entrevue la directrice générale de l'Association des propriétaires des machineries forestières du Québec, Isabelle Tanguay.

Ce matin, l'organisme a tenu une conférence de presse pour rappeler leur importance dans la grande chaîne de l'industrie forestière et faire le point sur le litige avec Produits forestiers Résolu.



Une des demandes concerne le développement de contrats types afin de pouvoir négocier avec les compagnies forestières. «On ne peu plus fonctionner comme il y a 30 ans et se faire imposer une façon de travailler et le montant payé par les grosses compagnies. Il faut que les entrepreneurs reçoivent un montant juste avec un taux de profitabilité raisonnable pour être en mesure de rencontrer leurs obligations», a-t-elle ajouté.

D'ailleurs les institutions financières demanderaient une augmentation de 25% de profitabilité à ces entreprises pour répondre à leurs engagements financiers.

Présent à la conférence de presse, le vice-président de la Fédération des coopératives forestières du Québec, Alain Paradis, a affirmé que le modèle de contrat pourrait s'inspirer de ceux des coopératives qui tiennent compte de la réalité du terrain ou du peuplement dans lequel la récolte est réalisée.

Plus de détails demain dans Le Quotidien//