«Le bon taux de participation au vote par anticipation est un très bon signe. Quand les gens votent en grand nombre, ça indique un vent de changement» affirme le candidat du Parti québécois dans le comté de Roberval, Denis Trottier.
Le député sortant a fait le bilan de sa campagne électorale, ce matin, en conférence de presse. Il la qualifie de «sport extrême».
En effet, depuis le déclenchement des élections, Denis Trottier a parcouru quelque 8 300 kilomètres et a distribué plus de 8 000 signets, un par un.
Selon lui, le chef du Parti libéral du Québec, Jean Charest, s'est tiré dans le pied en déclenchant des élections en pleine saison estivale. «Il s'est organisé pour tenir un scrutin avant la reprise de la Commission Charbonneau, le 17 septembre. Et il va en payer le prix, puisqu'il est rendu troisième dans les sondages», lance M. Trottier.
À ce titre, le candidat estime que les propositions du PQ de limiter à deux les mandats des premiers ministres et d'avoir des élections à date fixe sont très bien perçues dans la population. Parmi les autres constats qui se dégagent de ses rencontres avec les électeurs, le péquiste sent qu'ils reconnaissent le travail qu'il a effectué dans les dernières années. «Souvent, les citoyens me disent que je suis celui qui a su mobiliser l'opinion sur l'importance de l'industrie forestière au Québec. Ils affirment que je défends mieux cette industrie que le ministre des Ressources naturelles et de la Faune».
Le développement du Nord et la situation que vivent les propriétaires de machinerie forestière ont été souvent abordés dans les dernières semaines.
«Ces entrepreneurs revendiquent une meilleure reconnaissance de leur statut et une aide appropriée. De plus, les travailleurs sylvicoles ont peur de ne pouvoir compléter leur saison. Les gens ont hâte de voir la relance de l'industrie forestière».
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