Six ans après la disparition du jeune homme âgé de 23 ans à l'époque, il y a fort à parier que le dossier a repris de la vigueur au sein des corps policiers de la Sécurité publique de Saguenay (SPS) et de la SQ. Si les enquêteurs parviennent à trouver des preuves et des traces d'ADN, il se pourrait que des individus puissent être traduits devant les tribunaux sous une accusation de meurtre.
Déjà, des suspects potentiels auraient été rencontrés et interrogés depuis un certain temps, selon des sources dignes de foi.
Pour le moment, Hélène Nepton, porte-parole de la SQ au Saguenay-Lac-Saint-Jean, précise, dans un communiqué de presse, que les spécialistes du laboratoire des sciences judiciaires et de médecines légales de Montréal confirment que les ossements sont ceux de M. Savard.
«Les enquêteurs de la division des crimes contre la personne de la SQ enquêtent donc sur les circonstances entourant cette découverte. Celle-ci est traitée comme une mort suspecte», écrit la porte-parole de la SQ.
Jean-Philippe Savard avait été vu pour la dernière fois à la sortie d'un bar de Jonquière, le 14 avril 2006.
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