Une formation unique au Collège d'Alma

C'est en présence du ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Serge Simard, que la direction a dévoilé l'implantation du nouveau programme, lequel s'amorcera dès l'automne 2012.

Le Collège d'Alma devient le premier et unique établissement collégial au Québec à offrir une formation d'agents de protection de la faune.


C'est en présence du ministre responsable du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Serge Simard, que la direction a dévoilé l'implantation du nouveau programme, lequel s'amorcera dès l'automne 2012.

D'une durée de 1605 heures échelonnées sur 18 mois, l'attestation d'études collégiales en Techniques de protection de la faune accueillera un maximum de 30 personnes par cohorte.



Directeur général de la Protection de la faune du Québec, Guy Nadeau explique que les étudiants seront formés en fonction des nouvelles réalités en matière de lutte contre le braconnage.

« Aujourd'hui, les agents sont beaucoup plus des enquêteurs que des patrouilleurs. Ils travaillent avec l'ADN, doivent prendre des empreintes. D'ici 2016, nous voulons que le Québec devienne la référence nord-américaine en ce qui a trait à la protection de la faune », insiste M. Nadeau.

Directeur du Collège d'Alma, Bernard Côté estime que l'annonce de ce programme constitue un grand jour pour l'établissement almatois, qui sera le seul autorisé à offrir cette formation.

« Notre collège possède un créneau d'excellence en sécurité, avec son DEC en Techniques policières, mais aussi avec ses AEC en sécurité industrielle et en sécurité carcérale », rappelle-t-il.



Afin d'offrir aux étudiants la formation la plus complète possible, le Collège d'Alma a élaboré le programme en étroite collaboration avec les cégeps de Saint-Félicien et de Baie-Comeau. Ces derniers sont reconnus pour leur expertise en matière faunique.

Selon le ministre Simard, délégué aux Ressources naturelles et à la Faune, les agents formés à Alma disposeront de tous les atouts nécessaires pour assurer le respect des règles en milieu forestier.

« Les braconniers sont sophistiqués, ils sont très sophistiqués. Ils ont des équipements à la fine pointe de la technologie », met-il en relief.