C'est ce qui se dégage du rapport financier présenté, hier, lors de la séance publique du conseil municipal. Les revenus ont été plus élevés de 130 000 $ que ceux budgétés tandis que les dépenses ont été inférieures de 585 000 $.

Du côté des investissements, la ville a injecté 4,7 M$ pour réaliser des travaux de rénovation de rues, le pavage du rang Saint-Eusèbe, les approches du pont Carbonneau, la rénovation de la bâtisse de l'âge d'or et des travaux routiers dans les secteurs de villégiatures. Le trésorier Dany Codé a souligné que seulement 350 000 $ ont été empruntés pour réaliser ces investissements, le solde provenant des réserves de la ville.

D'ailleurs, la marge de manoeuvre de la ville est encore bonne, car elle compte sur un surplus accumulé de 3,6 M$ et a réservé une somme de 2,8 M$ pour réaliser différents investissements dans le futur, dont 590 000 $ pour le parc agrothermique et plus de 800 000 $ pour le programme de rénovation commerciale.

La dette nette s'élève à 7,8 M$ dont 1,7 M$ est attribuable à la quote-part de la MRC. Elle représente une somme de 741 $ par habitant alors qu'elle est en moyenne de 2380 $ au Québec.

Une performance qui réjouit le maire Gilles Potvin. « Ça fait état d'une discipline du conseil depuis plusieurs années qui a été respectée grâce à la vigilance de nos employés. Nous sommes en bonne santé financière et nous voulons poursuivre en ce sens «, a-t-il commenté.

Par ailleurs, la ville a accordé un contrat de près de 140 000 $ pour changer les bandes et les baies vitrées du centre récréatif. La technologie permettra d'avoir des bandes plus souples et une structure d'attache des baies vitrées réduisant les mauvais rebonds et une meilleure visibilité pour les spectateurs.

La ville n'a pas demandé d'aide financière aux gouvernements pour l'achat et l'installation des bandes, mais devrait déposer un projet de réfection plus imposant de l'aréna vu les possibilités avec le budget fédéral.