« Nous avons devant nous un rendez-vous historique. Avec l'occupation du territoire, nous sommes en train de trouver la traduction de cette fameuse décentralisation dont nous parlons depuis tant d'années. Il faut maintenant passer de la parole aux actes et avoir une loi qui induira réellement le changement! », a commenté, hier, le président de la FQM, Bernard Généreux, devant la Commission de l'aménagement du territoire.
La FQM croit que le Québec s'attaque à un chantier des plus ambitieux considérant, notamment, l'immensité du territoire, la mondialisation des marchés et le vieillissement de la population qui créent des pressions sur les services collectifs et le marché de l'emploi.
Ce contexte géographique et socio-économique concerne tous les citoyens, qu'ils habitent une communauté rurale ou urbaine. « Faire le choix d'occuper le territoire impose des choix collectifs. La loi doit traduire cette intention avec force », a ajouté M. Généreux.
Vers une nouvelle culture
Dans le but d'assurer la réussite de ce projet de loi, la FQM a proposé une série de recommandations dans un mémoire remis à la commission. Parmi celles-ci, on retrouve l'obligation d'en arriver à une redéfinition du rôle du gouvernement en modulant ses actions en fonction de la diversité des territoires.
« La logique d'un État donneur d'ordre ne tient plus dans le contexte de la diversité des territoires. On ne peut s'attendre à plus d'innovation des communautés locales si nous avons pour seule réponse un accompagnement fondé sur des critères uniformes, voire mur à mur », a avancé le président.
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