Au cours d'une très longue conférence où il a abordé une multitude de sujets, dont l'épuisement du Québec Inc, Pierre-Karl Péladeau a raconté comment il avait pris connaissance de l'existence de l'entreprise de conception de jeux vidéo qui a été victime de l'impatience de ses créanciers. Il a reconnu l'idée à la base de l'entreprise et a fait les démarches pour permettre de relancer les activités en recrutant Éric Trudel, l'un des fondateurs de Wendigo.
«Les jeux vidéo font partie du contenu que nous voulons offrir par la distribution numérique. Il s'agit de contenu au même titre que l'est Star Académie le dimanche soir quand toute la famille est regroupée pour écouter l'émission», a soutenu le patron de Quebecor.
L'occasion était également rêvée pour M. Péladeau de défendre son association à la Ville de Québec dans la venue d'une équipe professionnelle. Pierre-Karl Péladeau rejette les allégations voulant que les contribuables québécois financent un club de hockey professionnel pour alimenter les réseaux Quebecor Média.
Au contraire, a-t-il répété en point de presse, c'est Quebecor Media qui va permettre aux pouvoirs publics de rentabiliser la construction d'un amphithéâtre en payant pour le nom et en assumant un loyer pendant 25 ans. L'entreprise, a-t-il ajouté, va un jour devoir signer un chèque pour acheter la franchise de la Ligue nationale de hockey.
Quebecor Média entend ainsi alimenter ses différents supports dont la numérisation a été complétée. Pierre-Karl Péladeau a fait état d'investissements de 1 milliard$ dans la construction d'une infrastructure de support au téléphone cellulaire au cours des dernières années et entend bien exploiter au maximum cette technologie.
(La suite dans la version papier du Quotidien)