Mercredi matin, les travailleurs de nuit de l'Usine Arvida seront rencontrés à leur tour.
Au terme de ces assemblées, leur président, Alain Gagnon, devrait se prononcer publiquement pour une première fois depuis le 1er janvier, date à laquelle RTA a décrété un lock-out à Alma.
Par ailleurs, le maire d'Alma Marc Asselin garde espoir quant à un règlement rapide dans le dossier du lock-out à l'usine almatoise. À sa demande, il rencontre ce matin le président du Syndicat des travailleurs de l'aluminium d'Alma (STAA), Marc Maltais, afin de s'informer des derniers développements.
Comme il l'a fait depuis le début du conflit, le maire d'Alma a réitéré sa neutralité, lundi soir, en marge de la séance régulière de son conseil.
Une population divisée
Commentant le sondage Segma publié dans Le Progrès-Dimanche et Le Quotidien, Marc Asselin croit que l'exercice reflète parfaitement le pouls de la population almatoise.
« Le conseil est conscient que la population est assez divisée. Dans ce dossier-là, on voit bien que la plupart des personnes ont fait leur camp puisqu'il n'y a pas beaucoup d'indécis ou de gens qui refusent de répondre. Nous représentons une population divisée. «
Selon lui, il appartient maintenant aux deux parties de se réunir et d'élaborer une solution.
« Je suis contesté de temps en temps, c'est normal puisque je prends des décisions qui plaisent à certains et qui déplaisent à d'autres. Je suis le maire de la Ville d'Alma, je représente tous les gens qui y habitent, dont les syndiqués, les compagnies sous-traitantes et les commerces «, a-t-il répété.
(La suite dans la version papier du Quotidien)