Lors d'une conférence de presse au cours de laquelle M. Gauthier ne s'est pas gêné pour égratigner l'administration du maire Jean Tremblay, le Mouvement Chicoutimi a lancé un appel au public pour l'aider à éponger le déficit de 45 000 $ découlant de la poursuite de 45 000 $ intentée par M. Fortin. L'action a été rejetée le 13 décembre dernier par la juge Suzanne Ouellet.

Avec son budget annuel de 12 000 $, le Mouvement estime avoir défendu une cause juste et raisonnable avec l'aide de personnes entièrement bénévoles. Le mouvement a dû absorber des frais juridiques de 26 000 $ à même ses cotisations et doit faire face à un déficit de 45 000 $. « Pendant la poursuite, des gens ont eu peur de venir à nos réunions. Cette crainte va disparaître avec le jugement qu'on a obtenu. Les gens peuvent parler plus librement sans crainte de se faire actionner », a-t-il déclaré.

Une fois cette invitation lancée, M. Gauthier a profité de son droit de parole pour se lancer dans une longue attaque contre le maire Jean Tremblay dans le dossier du nom de la ville. « Cette décision de s'appeler Saguenay à l'époque était politique. Le Parti Québécois était au pouvoir et voulait regagner la circonscription de Jonquière. Des conseillers ont demandé d'appuyer le nom de Chicoutimi et le maire a voté contre. Il vient nous dire aujourd'hui qu'il était pour ».

Selon M. Gauthier, des conseillers comme Marina Larouche ont été priés à l'époque de se taire et ne pas se prononcer en faveur du nom de Chicoutimi.

Un peu plus loin, M. Gauthier a remis en question la façon dont s'est déroulée la consultation populaire portant sur le choix du nom en mentionnant que pendant toute la soirée du vote, l'avance en faveur du nom Chicoutimi avait été maintenue autour de 600 à 700 votes. « Le décompte a été arrêté pendant une heure et demie et on nous est arrivés avec le décompte final avec 3200 votes de plus en faveur de Saguenay ».

(La suite dans la version papier du Quotidien)