Résolu a refusé une offre de Saguenay

Saguenay voulait acheter trois centrales, dont celle de Bésy.

Jean Tremblay aimerait bien mieux entrevoir l'avenir avec optimisme pour les emplois reliés à la machine numéro 6 de Produits forestiers Résolu (anciennement AbitibiBowater), mais il n'y croit pas vraiment. La compagnie a refusé l'offre de la municipalité d'acheter à très bon prix certaines de ses centrales hydroélectriques en retour d'investissements à l'usine de Kénogami.


Le maire de Saguenay ne se berce pas d'illusions. La nouvelle annoncée dans Le Quotidien de jeudi dernier pourrait bien se concrétiser dans les semaines à venir.

«J'ai rencontré le président de la compagnie, Richard Garneau, à trois reprises. Je lui ai déposé mon offre. Mais la compagnie l'a refusée. Nous étions prêts à acheter à bon prix des centrales et à renoncer à faire des bénéfices durant plusieurs années pour nous assurer de la survie de la machine no 6.

«Une telle réponse n'est pas vraiment encourageante. Nous pensons que notre offre était vraiment intéressante pour la compagnie qui éprouve des difficultés. On demandait seulement à ce que les investissements soient centrés à l'usine de Kénogami», explique le maire Tremblay.

Les autorités municipales s'intéressaient à trois ouvrages hydroélectriques que la compagnie possède au Saguenay. La ville voulait acheter les centrales de Bésy (18 mégawatts), de Jonquière (4,5 mégawatts) et de Chicoutimi (8 mégawatts).

À la suite de l'offre et en raison du refus des dirigeants de Produits forestiers Résolu, cela semble donc signifier la fin de la machine no 6 aux yeux du maire de Saguenay.

«Les dirigeants nous disent que la machine est rendue trop vieille et qu'il n'y a plus rien à faire avec», conclut Jean Tremblay.

Il n'a pas été possible d'obtenir confirmation de la part des dirigeants de la compagnie.