En 1997 et en 1998, il s'était barricadé chez lui alors qu'il demeurait sur le boulevard Saguenay. Le 6 décembre 1997, il avait maintenu un siège durant cinq heures. Il avait lui-même appelé les policiers pour qu'ils viennent le chercher.
Et le 28 février 1998, il avait repris le même manège. Le forcené s'était barricadé durant quelques heures et avait été accusé d'usage négligent d'une arme à feu et d'avoir empêché les citoyens de jouir de l'usage du boulevard Saguenay.
Nouvelle méthode
Si l'homme avait lui-même communiqué avec la police dans le passé, cette fois, il s'est adapté aux nouvelles technologies. Il a plutôt utilisé le réseau social Facebook pour écrire à un de ses frères, précisant qu'il voulait en finir avec la vie.
Sans perdre un instant, les agents de la Sécurité publique de Saguenay ont été avisés de la situation. À leur arrivée, les policiers auraient aperçu une arme à feu et ont alors décidé d'ériger un périmètre de sécurité et ont évacué les locataires des résidences voisines afin d'assurer leur sécurité.
Il était à peu près 1h30 du matin. Le siège s'est terminé à 9h37, plus de huit heures après le début des événements.
Propriétaire surpris
De son côté, le propriétaire de la résidence ne s'attendait pas à être réveillé si tôt par la police.
«J'ai déjà connu cet homme. Il était à Chicoutimi il y a environ 10 ans. Mais il avait quitté la région. Je ne l'avais pas revu jusqu'à la semaine dernière. Il a loué un de mes logements. Il n'était pas encore tout à fait installé, car il n'y avait qu'un lit et un ordinateur à l'intérieur lorsque je suis passé.
«Avant de lui louer l'appartement, j'ai pris des renseignements à son sujet auprès d'anciens propriétaires de logement, il ne semblait jamais y avoir eu de pépins. Je ne sais pas ce qui a pu se produire», note
l'homme qui demande à ne pas être identifié.