Jean Simon, actuellement président Métal primaire Amérique du Nord, deviendra président Métal primaire pour toutes les installations de la multinationale. M. Simon assure la transition avant le départ de Jean-Philippe Puig, qui est président pour l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.

Jacinthe Côté, chef de la direction de RTA, explique que le regroupement sous une même unité d'affaires du groupe Métal primaire visera notamment à mettre l'accent sur la transformation, l'excellence opérationnelle et l'engagement du personnel.

Natif de Grand-Mère, Jean Simon a fait son entrée chez Alcan en 1979 à titre de travailleurs dans les salles de cuves à Jonquière et a occupé, jusqu'en 1986 diverses fonctions techniques et administratives. Il a ensuite été transféré à l'usine de Shawinigan jusqu'en 1994 où il a été surintendant.

De retour à Jonquière, Jean Simon a été surintendant des produits chimiques à l'usine Vaudreuil de 94 à 97. Il est ensuite devenu directeur de l'usine Isle-Maligne, à Alma, de 1998 à 2000, est passé à celle de Laterrière en 2000 et revenu comme directeur de Vaudreuil (2001-2002).

Jean Simon a obtenu le poste de vice-président Exploitation Saguenay-Lac-Saint-Jean, Métal primaire en 2002 et en est devenu ensuite président en 2004. Une année plus tard, il était nommé président Métal primaire Québec et États-Unis, avant d'hériter du poste pour l'Amérique du Nord en novembre 2006.

À compter du 2 janvier 2012, Jean Simon deviendra le patron de plusieurs milliers de travailleurs à travers le monde.

Jean Simon est aussi membre des conseils d'administration de la Fondation de ma vie, de la Fondation de l'UQAC et du bureau des gouverneurs du Conseil du patronat du Québec. Il siège également au Comité des propriétaires ABI et du Conseil des manufacturiers du Québec.Il préside le conseil d'administration de l'Association de l'aluminium du Canada et siège au conseil d'administration de la US Aluminium Association.

Position avantageuse

D'autre part, le président de la Chambre de commerce du Saguenay, Éric Dufour, se réjouit de la décision de RTA de ne pas toucher aux installations régionales.

« Nous sommes fiers de constater à quel point la région offre des avantages distincts en ressources naturelles et en main d'oeuvre, permettant à RTA de poursuivre ses activités de manière concurrentielle «, dit-il.

Ce dernier espère que le contrat de travail de l'usine d'Alma va se régler positivement et que la phase 2 se réalisera, de même que les phases 2 et 3 de l'AP60.