Il est réalisé par le Saguenéen Nicolas de la Sablonnière, qui a également signé le scénario en compagnie de Sébastien Veilleux. L'histoire est celle de trois amis qui, à la demande d'une dame âgée, récupèrent un coffre dans une grange. Ils ignorent que ce geste ouvrira une boîte de Pandore, puisque le contenu est incriminant pour une grosse compagnie, l'American Cosmetiks.
Le budget de ce thriller jouera entre 1,5 et 1,9 million$. Il reste toutefois à obtenir l'appui des organismes subventionnaires, soit Téléfilm Canada et la Société de développement des entreprises culturelles, une créature de Québec. Pour étoffer leur dossier, les artisans du projet ont décidé de tourner une scène d'une durée de huit minutes, celle qui se déroule dans la grange.
«C'est une scène importante. Elle montrera le sérieux du film, autant que sa facture», a expliqué le réalisateur hier après-midi, à la faveur d'une brève pause. Fumant cigarette sur cigarette, il était agacé par le retard de trois heures occasionné par le bris d'un équipement important, dès l'ouverture du plateau. Un gros projecteur avait rendu l'âme.
«Il faut replanifier l'horaire. Ça ajoute du stress et ça accentue le système D», a commenté Nicolas de la Sablonnière. Comme le tournage doit être bouclé demain soir, sans faute, ce délai a obligé l'équipe formée d'une quinzaine de personnes à forcer le pas. Fébriles, un brin tendus, les artisans du film préparaient chaque séquence en déployant une énergie de tous les diables.
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