Dans le rapport d'enquête de la CSST rendu public, hier, on peut lire que M. Petit a été entraîné dans le puits par la descente à grande vitesse d'une benne de transport de boues. Selon l'enquête, plusieurs causes peuvent expliquer l'événement. Tout d'abord, la descente à grande vitesse du transporteur a empêché la déconnexion des boyaux d'air comprimé. Accrochés au chariot, ceux-ci ont poussé le travailleur vers le puits, où il a été écrasé entre la cage du transporteur en mouvement et la paroi. Dans le rapport, on note également que la gestion de la sécurité concernant cette tâche est déficiente.
À la suite des recommandations de la CSST, la mine Niobec a dû mettre en place une méthode de travail sécuritaire. Les travailleurs ne doivent plus avoir besoin d'ouvrir la porte du puits de la machine d'extraction pour décharger les boues. Selon la Commission, cette situation représentait un accès à une zone dangereuse. De plus, les travailleurs ont reçu une formation à cet effet.
En conséquence, un constat d'infraction a été délivré à l'entreprise. Il varie de 5000$ à 20 000$.
Cependant, depuis le 1er janvier 2011, l'amende varie de 15 000$ à 60 000$ pour une première offense, et de 30 000$ à 150 000$ lors d'une récidive.
Au Québec, en moyenne, 16 travailleurs sont tués à chaque année par des machines dangereuses.
// Plus de détails demain dans Le Quotidien