Demers en avait «plein son casque» des procédures judiciaires, a-t-il affirmé en entrevue au Quotidien. «Ça fait quatre ans que ça dure, j'en avais ras le bol et j'ai décidé de retirer mes poursuites», a-t-il indiqué.
L'une des poursuites, celle intentée contre Robert Hakim pour des travaux au Cabaret urbain l'Opéra en 2007, s'élevait à 229 000 $. «Il (Robert Hakim) me doit encore ce montant. C'est écoeurant, mais je ne veux plus mettre d'énergie là-dedans. Je suis tanné», a-t-il souligné, visiblement en colère.
Les procédures judiciaires auront coûté 35 000 $ à M. Demers. «Si je maintiens les poursuites, ça va être encore très long. Et si je finis par gagner, la partie adverse va sûrement aller en appel. Ça n'avançait pas assez vite à mon goût. Il me reste encore un peu d'argent pour m'amuser, alors je vais en profiter et je vais me remettre au travail», affirme M. Demers.
Me Éric Lebel
De son côté, l'avocat de Robert Hakim, Me Éric Lebel, n'était pas du tout surpris d'apprendre la nouvelle. «Je n'avais même pas été mis au courant», a indiqué Me Lebel. En effet, l'avocat a été informé via les médias.
«Ça ne me surprend pas du tout. Sa poursuite n'était pas fondée, on savait qu'on ne lui devait pas une "cenne" noire, alors non, je ne suis pas surpris. Mais on est quand même satisfait de la situation», a indiqué Me Lebel. Ce dernier était toutefois surpris que l'avocat de Demers ne l'ait pas encore mis au courant.
Par ailleurs, une autre poursuite de 16 000 $, intenté contre M. Hakim pour des travaux que Marc Demers aurait effectués à la résidence personnelle de l'homme d'affaires, demeure active.
Rappelons qu'à l'automne 2009, Marc Demers a été condamné à une peine de 19 mois de prison, dont 14 dans la communauté, pour avoir proféré des menaces de mort envers le promoteur Robert Hakim, possédé des explosifs et une arme à feu prohibée, un fusil tronçonné de calibre .410.
De son côté, Robert Hakim a préféré ne pas commenter la nouvelle, étant donné qu'aucun document n'a été déposé officiellement.