Invité à commenter la récente décision du Tribunal des droits de la personne qui exige de Jean Tremblay, le premier magistrat de Saguenay et des élus d'abandonner la tenue de la prière avant le début des séances des conseils municipaux et d'arrondissements et même d'enlever tous les symboles religieux des édifices publics, le patron de l'église catholique pour le diocèse de Chicoutimi demeure solidaire du maire dans ce dossier.
«J'appuie toujours le fait que la prière puisse se faire à l'hôtel de ville, car ça correspond aux valeurs profondes de la grande majorité des gens du Saguenay-Lac-Saint-Jean. «Le problème que j'ai avec le jugement, c'est le fait qu'il faudra retirer le crucifix de la salle du conseil de ville. Il s'agit du symbole le plus clair, le plus net, le plus évident de la religion chrétienne. Et comme près de 100 pour cent de la population régionale est chrétienne, je ne comprends pas que l'on ne respecte pas la volonté d'une majorité», mentionne l'évêque de Chicoutimi.
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