«Où est le ministre Simard?» se demande l'UPA

L'Union des producteurs agricoles (UPA) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, avec les autres membres de ce syndicat provincial, entend bien obliger le gouvernement Charest à renouveler sa participation au sein de La Financière, l'organisme qui, notamment, permet à ses membres de s'assurer d'un salaire décent.


Invités du Cercle de presse du Saguenay, aujourd'hui, le président de l'UPA régionale, André Fortin, et le directeur-général, Denis Tremblay, s'en sont pris avec fermeté au ministre Serge Simard. Ils dénoncent le fait que ce dernier soit resté sourd au cours des dernières semaines face aux nombreuses demandes qui lui ont été adressées en vue d'une rencontre sur ce sujet.

«C'est la première fois, depuis que je suis appelé à traiter avec des membres de la classe politique, qu'une telle chose m'arrive», déclare le président André Fortin en ne prenant pas la peine de cacher son agacement.



L'UPA du Saguenay-Lac-Saint-Jean manifestera demain à Québec. Dans le dossier de La Financière, «qui traîne depuis bientôt trois ans», disent-ils, les producteurs agricoles ont déjà eu l'opportunité de rencontrer les membres de la députation péquiste de la région.

Par ailleurs, l'UPA régionale estime que la culture de céréales autres que le maïs, en vue de la production de biocarburant, pourrait se révéler très bénéfique pour l'économie de la région. L'organisme insiste également sur la nécessité de pocéder à au moins une première transformation des produits d'élevage et de la terre régionaux avant de les envoyer à l'exportation. À l'appui de cette affirmation, l'UPA cite en exemple un producteur qui exploite depuis un certain temps le marché du bleuet séché.